vague vague vague vague
Tu vois, quand j’ai reçu la poêle Megafesa Glass Frying Pan 26 cm Crystal Black, j’étais clairement comme un gosse devant un nouveau gadget. Le délire du verre, c’est intriguing : visuellement, ça claque, t’as envie de montrer ça à tous tes potes, puis faut avouer, tu te dis que tu vas cuisiner sain, sans métaux relous qui migrent dans la bouffe.

Mais dans la vraie vie de chef, c’est une autre histoire. Premier truc, le look : cristal noir, franchement, ça a de la gueule sur le plan de travail. Ça brille, c’est propre, et tous ceux qui débarquent à la maison lâchent direct un « Wouah, c’est une poêle en verre ?! ». À ce niveau, on est sur un produit qui fait impression.

Par contre, j’ai vite compris qu’il n’y a pas que le style qui compte. Après mes quinze années derrière les fourneaux, j’ai eu le temps de tester tout ce qui se fait en matière de poêles. Autant être honnête, mon excitation de départ a vite pris une claque.
Megafesa Glass Frying Pan, 26 cm, Crystal Black




Ergonomie et prise en main : le point rodéo

Bon, première claque côté handle : la poignée c’est du classique, genre bakélite, mais j’ai testé en conditions réelles, genre session crêpes et steak. Ça chauffe pas trop, donc t’es safe niveau brûlure – déjà ça c’est rassurant.

Le poids ? Grosse surprise, t’es clairement pas sur une poêle légère. Le verre, ça a du plomb dans l’aile, donc si tu fais sauter les légumes façon chef, prépare l’avant-bras. Par contre, ça donne un côté massif, stable sur la plaque, et ça, pour éviter les embrouilles pendant la cuisson, c’est appréciable.

Le bec verseur discret, sympa, mais faut viser juste quand tu déglaces ou que tu transvases, ça part vite en live si t’es pressé.



Cuisson en verre : la vérité sans filtre

Alors là, accroche-toi ! Le point technique : la diffusion de chaleur, c’est la mer noire. Clairement, le verre chauffe vite mais pas vraiment uniformément. Tu veux faire cuire des œufs ? T’auras un bord cramé et le centre encore un peu gluant. Ça m’a donné des sueurs froides, surtout quand tu veux faire du bacon croustillant comme au bistrot.

L’autre délire, c’est le mode d’emploi que personne lit : la poêle en verre, faut la préchauffer tout doux, pas comme une poêle en fer. Si tu vas trop vite, ça claque et t’as un choc thermique – j’ai fait le test, ça fait flipper…

Pour saisir une pièce de viande, le verdict est sans appel : ça accroche, ça colle, tu pleures quand tu dois décoller le magret ou la côte de porc. Sauf si tu bombardes d’huile, et là tu fais un aller simple sur la planète friture, donc adios cuisine healthy.

En mode légumes, la couleur est belle et ça reste croquant – point positif pour les fans de légumes rôtis, mais faut aimer surveiller, tourner, être sur le qui-vive. Gros défaut : dès que tu fais deux cuissons d’affilée, tu dois laver à chaque fois, sinon les résidus carbonisent et ta poêle commence à fumer comme à Londres.



Nettoyage et entretien : faut bosser !

Gros moment de galère. Dès que t’as terminé, direction l’évier, obligé de dégainer une gratounette digne d’un chef. Le verre, c’est pas anti-adhésif – tout colle, tout s’incruste, et faut frotter sévère. J’ai même investi dans une chaîne inox exprès, le côté « waffle bottom » ça s’incruste et t’as l’impression de nettoyer une grille de barbecue.

Pas d’ambiguïté : c’est la poêle qui te fait bosser. Si tu cuisines tous les jours et que t’aimes pas passer ta vie à l’évier, tu vas vite pester. Y’a aussi le point fragilité, le verre reste du verre, donc pas de chocs, pas de dérapage, sinon ta session cuisine peut virer remake de Titanic en deux secondes.





Sécurité alimentaire : zéro métal et zéro pitié

Allez, point fort du machin : zéro risque de transfert de métaux lourds, genre pas de PFOA, pas de cadmium, nickel pour les angoissés du Teflon et des revêtements qui migrent des trucs bizarres. Donc si tu cherches une cuisson 100% clean, le verre c’est le must. Mais faut assumer les galères de cuisson et d’entretien derrière.



Test en conditions réelles : steak, œuf, légumes

Session steak : j’ai mis bien d’huile, le résultat c’est une croûte qui accroche, genre panure maison mais version stuck. Côté cuisson, tu peux oublier la caramélisation uniforme.

Test œuf au plat : la galère, le blanc crame mais le jaune reste froid, faut jouer du spatule tout du long.

Légumes rôtis : là, pour le coup, la couleur, la saveur, ça match bien, mais faut aimer le côté roots, pas pour les débutants ni les feignants.

J’ai tenté aussi une série d’allers-retours entre plaques induction, gaz et four, la poêle s’en sort bien, mais attention au choc thermique, le verre t’en gardera pas rigueur.





Pour qui ? C’est vraiment fait pour toi ?

Honnêtement, je vois bien la Megafesa Glass Frying Pan pour les puristes de l’alimentation, ceux qui veulent zéro métaux dans l’assiette, ou les fans de matos atypique qui aiment se la jouer devant les copains.

Mais si tu cherches l’efficacité, la vitesse, la facilité côté nettoyage, faut passer ton chemin. En cuisine pro, j’ai vite repris mes poêles en inox ou en fonte quand il fallait assumer le rush du service.

En mode home-cook, ça peut faire le job pour brunch dominical ou si tu veux faire un show, mais faut pas espérer la polyvalence des grands classiques.



Comparatif rapide avec les autres poêles

Critère Megafesa Glass Frying Pan Poêle Inox Pro Poêle Fonte
Diffusion chaleur Pas homogène Très homogène Super homogène
Nettoyage Galère, gratte intense Facile si chaud, un peu plus si froid Souvent OK, sauf si attaches
Poids Lourd et massif Léger-moyen Lourd
Anti-adhérence Collant Assez bien si pro Mieux avec culottage
Compatibilité plaques Gaz, induction, four OK Toutes Toutes
Style Original, tape à l’œil Classique, pro Tradition, rustique



Mon verdict de chef après la tempête

Si tu veux une poêle qui claque sur la table, qui te fait passer pour l’alchimiste healthy du coin, fonce. Mais pour la vraie cuisine du quotidien, entre accroche et nettoyage, la Megafesa Glass Frying Pan c’est plus du challenge que du confort. Là-dessus, je te laisse trancher, tu sais maintenant tout ce qui se cache sous le cristal black !






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