Philips Air Fryer Double Basket : Frites de compet’ et plats XXL en un temps record !

La boîte fait pas dans la dentelle mais protège bien la bête. Dedans tu trouves la cuve XXL, les deux plaques de cuisson (genre grilles pour la circulation d’air) et ce fameux diviseur. Montage instantané : t’empiles, tu clipses, t’es prêt. J’aime la gueule noire mat’n modernde l’engin, digital, propre, rien qui fait cheap.

Petit point moins fun : la notice papier ? Que dalle. Faut scanner un QR code pour choper le mode d’emploi complet. Si t’es pas techno, tu grognes déjà (moi aussi, alors que j’suis pas vieux croûton encore).

Niveau encombrement : 44x30x30cm, vraiment raisonnable pour autant de place. Poids de 5,8kg donc facile à déplacer même pour les petites cuisines.

Philips mise sur la praticité : l’interface LED est claire, tu pige direct ce que tu fais, et à 2 on s’arrache pas la gueule pour comprendre où cliquer.

Le vrai plus c’est le système Dual Basket/FlexDrawer : soit tu cuisines grande quantité genre gratin familial, soit tu sépares deux zones totalement indépendantes pour cuire un poisson & des frites, ou nuggets-frites pour les gamins (si t’es parent tu vois l’idée).

Pilotage indépendant ou synchronisation possible pour finir tous tes cuissons en même temps. Presque trop beau.

10 préprogrammes : sur le papier tu trouves frites, poulet, steak, légumes, muffins, réchauffage… plus fonction copier, synchronisation, rappel pour secouer tes frites à mi-cuisson. Pratique si t’as la tête ailleurs.

Température entre 40 et 200°C et jusqu’à 60 minutes de temps.

Petit détail pratique : tout passe au lave-vaisselle MAIS attention, la cuve XXL prend une sacrée place au fond de la machine (et à la main c’est plus sportif que les modèles mini !).

J’ai voulu cette fois lui faire la guerre en conditions réelles : service du midi avec famille de 4 + 2 potes affamés, on part sur menu « trop de choses en même temps ».

1/ Le full frites : 900g de patates maison en mode panier simple, résultat bluffant en 27 minutes chrono. Doré, croustillant à l’extérieur, moelleux dedans – la techno RapidAir fait ses preuves, sans huile (une pulvérisation d’huile d’olive à la rigueur pour la couleur). Franchement, difficile de faire mieux sans mettre les frites au four de pro.

2/ Double zone : nuggets maison + légumes rôtis. Aucune galère au paramétrage, tu choisis la durée pour chaque zone, tu synchronises, et ça sort tout en même temps. Le petit « bip » de rappel pour secouer, c’est juste la vie : j’oublie jamais rien.

3/ Muffins, moelleux chocolat : pas sec, cuisson homogène, par contre la première fois la préco temps était trop longue – retire 10-15% sur les presets sinon tu risques de dessécher franchement.

4/ Poulet entier, là faut être honnête : le fantasme du double poulet rôti rentre difficilement. Un poulet moyen (1,2kg) rentre, deux minus genre coquelets ok, mais deux volailles d’1kg façon pub, j’y crois pas trop.

5/ Steak, réchauffage : rien à redire, surface dorée, intérieur saignant. Comme à la plancha mais sans fumer toute ta cuisine.

Bref, ça suit dans les grandes lignes. Les modes automatiques ne sont pas parfaits pour tout, mais tu peux jouer très facilement en manuel – pas besoin d’être Einstein du four.

On sent que Philips a de la bouteille sur la circulation d’air : même en surchargeant un peu, les frites cuisent partout pareil, ça brunit uniforme. Les viandes gardent leur jus (j’ai testé cuisse de poulet et steak), et aucun effet caoutchouc façon micro-ondes. Les légumes restent colorés, pas mous, ni desséchés – c’est rare sur beaucoup d’air fryers.

Petit moins : sur de grosses quantités, remue à mi-cuisson ou secoue le panier, sinon le dessous prend un coup et le dessus reste plus pâle… Typique de tous les airfryers honnêtement, mais ici, le bouton rappel est bien pensé.

Franchement, RapidAir c’est pas du marketing bidon, la cuisson est rapide et bien répartie même dans deux zones vraiment blindées.

Gros point fort : même si t’es pas geek, t’arrives à piloter l’engin en 2 minutes. L’interface est tactile, claire, aucune fausse manip possible. Le mode « copier sur l’autre panier » est génial si tu veux lancer la même recette des deux côtés.

Écran lumineux, menus lisibles SANS lunettes (testé et approuvé par ma mère !). T’es jamais perdu, même avec les réglages manuels.

Alors Philips mise sur son appli HomeID pour te filer recettes et idées. Dispo sur iOS/Android, t’y trouves quelques recettes sympas, l’interface est jolie. Mais le catalogue recettes est honnêtement limité, et beaucoup ne prennent pas la double zone en compte. J’avais espéré mieux.

En dépannage, pratique pour te lancer au tout début, mais après une semaine, t’es mieux à improviser ou à checker des idées sur Instagram ou ton blog préféré, hein.

On va pas se mentir, le gros bac c’est top pour les quantités, mais c’est galère à nettoyer si t’as pas un grand évier. Au lave-vaisselle, il prend quasiment tout le bas, donc si tu fais tourner la vaisselle de famille nombreuse avec, tu devras patienter.

Côté positif : rien n’accroche grâce au revêtement antiadhésif, même après plusieurs services de suite.

Donc : entretien facile mais prends de la place, faut le savoir. Les éléments genre grilles et séparateur, eux, se lavent vite fait bien fait.

Après deux semaines d’utilisation intensive, si tu veux un Air Fryer spacieux, fiable, qui fait quasi tout sans complication, c’est un choix solide. Oui, la promesse des deux poulets, c’est marketing (ou alors de minus). Les préprogrammes sont à ajuster (baisse la durée sinon tu sèches les desserts).

Mais la cuisson homogène, l’autonomie, la facilité, franchement… C’est fun (oui, tu vas faire des frites plus souvent, désolé pour tes résolutions).

À éviter si tu rêves d’un four connecté qui discute avec ta montre ou si tu veux bourriner deux poulets rôtis. Mais pour la vraie vie, famille nombreuse, étudiants, meal prep en pagaille, c’est du tout bon.

Et, juste entre nous, ça épate toujours tes potes aux apéros…

Voilà, test validé par un chef (et papa de 3 ogres à la maison).